Bonjour à tous,
Tu entends cette musique, tu sens cette odeur de tabac froid, tu vois toutes ces feuilles raturées ? C'est comme ça chaque nuit, chaque jour depuis que tu es partie. Il n'arrête pas, d'écrire, de composer sans pour autant apprécier les accords, les notes, les mots.A chaque feuille qu'il jette au sol, une cigarette rejoint ses lèvres, une nouvelle feuille se pose sur son bureau, le stylo reprend sa danse. Quand le blanc noircis enfin, il regarde, chiffonne, et recommence encore et encore. Il pensait avoir besoin d'être torturé pour écrire, mais cette fois, il a besoin du bonheur.
Celui que tu lui apportais, moi je suis là, je récupère chaque feuille, je vide le cendrier, rempli le frigo, ramène les cigarettes, écoute cette musique encore et encore, en me disant pourtant que chaque mots couchaient sur ces feuilles ont du sens, expriment quelques choses, seraient un chef-d'oeuvre, mais il n'est satisfait de rien. Depuis ton départ...
Je ne sais pas si celui qui a pris sa place est un homme bien, mais je sais qu'il ne t'aimera jamais autant que lui. La seule preuve de ça, c'est cette danse répétitive, qu'il fait chaque nuit, celle ou je l'entend hurler sa peine, sans pourtant qu'un mot sorte de sa bouche. Je ne peut rien faire de plus que ce que je ne fais déjà, quand il sera prêt, parce-qu'il le sera, je lui donnerais toutes ces feuilles, il verra ainsi que cette histoire à du sens, que chaque feuille compose une histoire qui mérite d'être lu.
Depuis ton départ, il pense que ta présence était ce qui faisait de ses textes une merveille, je ne dis pas que la torture de te perdre l'a rendu meilleur, juste qu'il a perdu cette étincelle qui faisait qu'il ne douter pas. Tu lui as enlever ce que beaucoup d'artistes ont besoin, la confiance en son oeuvre.. Son inspiration est bien là, mais il ne le ressent pas, ses mots pourraient toucher des milliers de coeurs émiettaient, mais il n'y croit pas. Depuis ton départ...
À très vite,
prenez soin de vous.
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